La production de nos miels répond au cahier des charges Agriculture Biologique. La certification de nos produits est réalisée par l’organisme Ecocert. Le cahier des charges porte un intérêt sur quatre grands axes des pratiques apicoles qui permettent de s’assurer de la qualité finale du miel : • Emplacement des Ruches La liste des emplacements des ruches est fournie à l’organisme certificateur. Celui-ci évalue l’environnement (3 km de rayon) de ces dernières à partir des images satellite. 3 cas de figures se présentent : o L’environnement des ruches est considéré comme suffisamment naturel, le rucher est alors classé directement en AB. C’est le cas de l’ensemble de nos ruchers. o L’environnement des ruches n’est pas considéré comme suffisamment naturel, le rucher ne peut être classé AB. o Lorsque la situation est ambigüe, le miel est envoyé en analyse pour connaître sa classification AB ou non. • Traitement des colonies contre le Varroa Le Varroa est un « tique » de l’abeille. Il est responsable d’une grande partie des pertes hivernales en apiculture. Le varroa se reproduit dans le couvain de la colonie. Sa pression sur les abeilles est donc très forte en fin de saison (août / septembre). Lorsque cette pression est trop importante, le signal phéromonal qui permet aux abeilles de nourrir les larves de manière à fabriquer des abeilles d’hiver est perturbé, les abeilles continuent à fabriquer des abeilles d’été. Malheureusement, les abeilles d’été ont une durée de vie de 3 semaines quand les abeilles d’hiver ont une durée de vie de 6 mois. Ainsi, lorsque la reine arrête de pondre au cours du mois de novembre, si le Varroa n’a pas été pris en charge correctement, 3 semaines plus tard, il n’y a plus d’abeilles dans la ruche. Sur la ferme, nous traitons nos ruches trop infectées de Varroa avec de l’acide oxalique, en absence de miel et de couvain. • Nourrissement des abeilles Le cahier des charges AB ne permet le nourrissement certifié AB des colonies qu’en cas de famine de ces dernières. Cette approche permet de s’assurer de l’absence de sucre ajouté dans le miel. • Chauffe du miel Le cahier des charges AB, ne permet pas de chauffer le miel au-delà de 35°C. Cette approche permet de conserver les arômes et saveurs de ce dernier. Les qualités nutritionnelles du miel sont également conservées. Cette température de travail du miel implique que celui-ci est majoritairement crémeux au moment de la mise en pot. Nos pots sont consignés 50c€. Le coût de la consigne est intégré au prix final du pot. Le coût énergétique / environnemental nécessaire à la production d’un pot en verre est équivalent à son contenu en pétrole. C’est quand même plus sympa pour la planète de prendre le temps de le laver…